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le pur miroir
ORPHEE Mais tu frissonnes!...Tu es toute faible! Viens ici t'asseoir sur cette pierre...Prends mon manteau... EURYDICE Tu m'as dit mon amour! Ah oui, je me souviens, là-bas, j'allais les oublier déjà, ces paroles de toi qui me reviennent tout à coup,...
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mur d'église
n'importe où Béthléem le poids du monde l'orée du peu l'éternité, c'est lent arbre de dos quelques unes des œuvres qui seront exposées dans l'église de St Céneri-le-Gérei le 7, 8 et 9 juin
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petits cris
tu sépares je ne sépare pas tu fais les marionnettes je ne dis rien la pluie et le beau temps dire ou ne pas dire petits cris je ne sépare pas non je pleure comment ramasser oublier et toutes ces particules dans l'air tout inscrit partout que reste-t-il...
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il y a une vie qui va peut-être venir
La vie est dehors. Elle est dans l'air. C'est une nostalgie d'être, un désir, un contact avec le visible: une présence. . Comment se mettre en mouvement ? Ne pas parler. Chercher par le repos. Chercher, quelqu'un a besoin d'air, besoin de cet air tranquille...
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mur d'église
vers seize heures toute la bonté... le plus haut consentement le jour touche à sa fin
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une sympathie
On a l'impression que ce qui est premier dans l'esthétique chinoise, ce n'est pas tant le sujet qui s'exprime, mais l'espace qui permet de s'exprimer.(...)C'est aussi l'espace naturel, cosmique, avec lequel l'homme chinois entretient des rapports constants,...
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offrande abstraction dénudement
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border
latence - (les ombres douces) attente - (la vertu des énigmes) drame - (le vent dans les veines)
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border
plein - (la vertu des nuages) vide - (clarté) soir - (traverser la pomme)
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mur
J'étais assise sur la palette dans l'abri bois dans la pénombre, tu étais muré dans le lit sans lumière et l'enfant attendait de manger. J'ai déposé la ciboulette. Jours pairs, jours impairs...Sont-ils vraiment plus importants que les soirées et les nuits...
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Espoir ?
On m'aura oubliée là, et j'aurai tout oublié - Je me noie. L'arbre se cache et n'ose plus m'aborder. Je me noie. Je ne suis pas l'oiseau. Je me noie. ESPOIR ? II Un de ces miséreux, vieilli dans les misères, sans exaucement, sans défense, sans miséricorde,...
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Paysage sans pays
Le paysage, comme l'amitié, est notre rivière souterraine. Paysage sans pays. René Char
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l'odeur du chèvrefeuille sur l'eau
"elle était là debout les yeux comme des rats aux abois puis je me suis élancé dans les ténèbres grises il y avait une odeur de pluie tous les parfums des fleurs épars dans l'air humide et chaud et la petite scie des grillons qui s'éteignait dans l'herbe...
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suis-je une nature morte
pas le temps. pas le temps de s'asseoir pour dormir. pas le temps de gober les mouches en plein vol, sommeil levant. comme une souche vide. j'appelle. j'appelle. ma voix se tend. à l'origine de la voix l'appel, avant même qu'elle ne s'organise en sons...
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Vous étiez là
vous étiez là, présente en moi, presque mourante et d'un silence nous avons fait l'espace entier, comme si pouvait finir ce qui ne savait même par où commencer j'étais à vos côtés , mais on ne se noie qu'en soi, n'est- ce pas ? un homme de peu. un trottoir...
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Les arbres de l'enfance
Image vue mille fois. Goûter familial sur l'herbe et un peu plus loin presque oublié, sur l'avant scène du bosquet ombreux, une voiture d'enfant solitaire. En apparence rien ne se passe dans cette idylle parfaite. Pourtant que de choses ! Et qui plus...
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le brouillard et les passages vers le vide
Le regard a besoin d'éléments à relier. Trouver un accord fugitif, pour rester. Pour commencer à contempler. . L'image produit un calme durable. La sensation personnelle peut habiter, dormir, se régénérer à l'intérieur. . Les contrastes, le déséquilibre...
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vers la mer
Qu'on me laisse partir à présent Je pèserais si peu sur les eaux J'emporterais si peu de chose Quelques visages le ciel d'été Une rose ouverte La rivière est si fraîche La plaie si brûlante Qu'on me laisse partir à l'heure incandescente Quand les bêtes...
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aveuglement abandon
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renoncement ( une autre fois, la mer ) le secret
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dire je
laisse moi. laisse moi l'être. dégagé le temps. dormir dans ta main un peu de vent pas de mot aujourd'hui, ni oiseau ni lumière. tout s'effondre. une cabane sombre au bord du chemin. encore et toujours la lumière l'air tout autour dire je.